Les Incas
« LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES » – Dominique Faget
La PROPHÉTIE de l’Inca Viracocha, jalousement gardée par la famille royale s’était transmise sur plusieurs générations en secret…
Avant de succomber de la variole Huayna Capac avait révélé à ses proches le terrible contenu du message…
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Surgie de l’ombre pour se hisser au summum du pouvoir, une succession de souverains andins avait soumis des royaumes, sculpté des montagnes et forgé un PUISSANT EMPIRE, LES INCAS.
« Les chercheurs ont estimé les dates suivantes pour délimiter le développement des Incas : Vers l’an 1200 de notre ère, naquit le peuple Inca et en 1438 approximativement il y eut le couronnement de PACHACUTEC et de là commence la vertigineuse expansion Inca jusqu’au moment de l’arrivée des Espagnols, en 1532.
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« LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES« – Dominique Faget
Le TAWANTINSUYU ou empire (en quechua) fut le plus vaste empire de l’Amérique précolombienne du XV ème au XV ème siècle. Avant l’arrivée des espagnols, son territoire s’étendait sur plus de 4000km de long de la Colombie jusqu’au Chili.
Il était partagé en quatre régions, supervisées par un apu (gouverneur) membre de la famille royale. À chacune de ces régions était associé un étendard de 49 carrés qui s’appelait l’achank’ara, une couleur.
Chinchay Suyu au nord (rouge)
Quilla Suyu au sud (bleu)
Anti Suyu à l’est (vert)
Kunti Suyu à l’ouest (jaune)
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« Il fut un temps où le soleil vivait à Cuzco, et cet endroit existe toujours … «
« LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES« – Dominique Faget
l’INTI RAYMI
À l’époque des Incas, l’INTI RAYMI était la plus importante des quatre fêtes qui se tenaient à Cuzco, capitale de l’empire. Elle indiquait le début de l’année ainsi que l’origine mythique de l’Inca et durait 9 jours durant lesquels avaient lieu danses et sacrifices.
Au temps de l’Inca, l’actuelle Plaza de Armas de Cusco s’appelait « place Aucaypata » et elle était beaucoup plus grande que l’actuelle place (dont les dimensions furent réduites par les Espagnols). Cette majestueuse place servait de scène pour la grande fête du soleil : l' »Inti Raymi« .
Le 24 juin, le jour du solstice d’hiver, l’Inca, ses prêtres et principaux vassaux se trouvaient au centre de la place, entourés par la multitude du peuple inca qui attendait le lever du soleil. Une fois l’astre solaire présent, l’Inca lui offrait deux gobelets d’or.
Tout de suite après, toute la population rejoignait le Qoricancha ou « enceinte de l’or » (ce lieu le plus sacré, où les prêtres livraient les offrandes au soleil) pour ensuite retourner sur la place pour la cérémonie de sacrifice. Cette cérémonie consistait à sacrifier un lama et indiquait la fin des prédictions des prêtres à l’Inca. Après quoi l’Inca indiquait la fin de l’année et le début de l’année nouvelle, et commençait une fête populaire généralisée qui résonnait pendant plusieurs jours.
- Rencontre des Suyos.
- Cérémonie de la chicha.
- Cérémonie du feu sacré.
- Le sacrifice de la flamme.
- Cérémonie du sankhu (pain sacré).
- Message de l’Inca.
- Qochorikuy (fin de la fête).
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La WARACHIKUY ou fête du cache sexe, officiellement déclaré Festivité d´Identité Nationale, équivalente à l´INTI RAYMI, était un rite guerrier réalisé par les jeunes hommes de la noblesse inca, qui, afin de passer de la jeunesse à la maturité, étaient soumis à de difficiles épreuves physiques de dextérité, risque et courage. L´Inca présidait les compétitions qui, selon les dires des chroniqueurs, avaient lieu durant plusieurs jours, en différents endroits, avec de franches confrontations physiques. Les vainqueurs étaient hiérarchisés et déclarés aptes pour la guerre et pour assumer des fonctions d´hommes adultes.
http://www.youtube.com/watch?v=OAnkasYLrXY
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Le QHAPAQ ÑAN (nom quechua signifiant « chemin royal ».)
Une route fabuleuse de plus de 6000 km permettant le commerce et le déplacement des armées au sein d’un empire gigantesque.
– Des sections pavées de plus de 15 mètres de large, des escaliers en pierre grimpant à plus de 4500 mètres d’altitude, des plates-formes de plusieurs kilomètres de long, des ponts suspendus accrochés aux flancs des canyons
– Des coursiers courants à pied, les Chasquis, qui par un système ingénieux de relais pouvaient véhiculer l’information à une vitesse incroyable d’un bout à l’autre de l’empire…
En effet, le Qhapaq Nan est rythmé tous les 4 km par des Chasqui Wasi (poste de relais) et des qolqas (dépôt d’aliments), tous les 7 km par des Pukaras (forts/douane), et tous les 21 km par un Tambo (auberges) ou tampus en espagnol.
Il existait deux voies, l’une côtière et l’autre passant par l’intérieur au milieu des montagnes.
Un réseau secondaire de routes transversales, comparable au réseau de routes romaines et long de plus de 40 000 km, reliait alors le Qhapaq Ñan à la côte pacifique et au bassin amazonien.
L’empire Inca, Tahuantinsuyu (ce qui signifie « les 4 directions » en langue Quechua) avait pour centre, Cuzco, « le nombril du monde ».
De Cuzco, 4 routes menaient aux 4 quartiers de l’Empire.
– Chinchsuyu, au Nord Ouest, équivalent à l’Equateur actuel
– Collasuyu, correspondant aux hauts plateaux boliviens, argentins et chiliens
– Cuntisuyu, à l’Ouest, le long du Pacifique, centre de l’empire et actuel Pérou
– Antisuyu, à l’est , soit la forêt amazonienne
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« LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES« - Dominique Faget
LE JARDIN DE L’INCA
Du temple du Soleil partaient des terrasses qui descendaient vers la rivière Huatanay. C’est là que se trouvait le JARDIN DE L’INCA qui a provoqué l’admiration des conquistadors
Pratiquement, tout de ce qui poussait et vivait au Pérou d’alors y était fidèlement reproduit. Grandeur nature, EN OR. Des arbres fruitiers, un champ semé de maïs, des animaux grands et petits (pumas, lamas, serpents, lézards…), mais aussi des fleurs et des oiseaux de toutes sortes. Et, parfaitement statufiés, des hommes, des femmes et des enfants. Et tous les outils que l’on pouvait utiliser pour entretenir ce jardin extraordinaire.
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« LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES« - Dominique Faget
LES CHASQUIS, ces athlètes du monde inca
Les chasquis étaient des messagers du service postal inca, qui parcouraient le vaste réseau routier, en se relayant, afin de délivrer des dépêches de la plus haute importance.
Dans des « tambos» (construction de lieux de repos), un coureur attendait le précédent pour retransmettre le message au suivant. Dès que le 1er messager arrivait au relais, un autre coureur se mettait en route, écoutant son camarade afin de courir transmettre l’information au prochain chasqui.
On dit que ces messagers couvraient les 1600 km qui séparaient Cuzco de Quito en moins de 8 jours.
Ce service surclassait ce qui existait en Europe à la même époque
Chaque chasqui emportait un « pututu » (une conque ou une corne d’animal comme instrument de musique), un « quipu » dans lequel des informations étaient conservées, et un « qipi » sur son dos pour porter les objets à livrer.
Les chasquis recevaient un entraînement aux techniques d’attaque et de défense pour s’assurer de la bonne livraison de leurs biens. Ces messagers étaient réputés pour ne jamais trahir leur secret.
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« LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES« - Dominique Faget
Comment un jeune de la noblesse Inca devenait-il CHEVALIER ?
Vêtus de blanc, les cheveux coupés et la tête entourée d’un lautu à plumes noires, les adolescents se rassemblaient sur la grand place pour adresser des prières à la Lune (Quilla), au Soleil (Inti) et au Tonnerre (Illapa)
Puis ils gravissaient le mont Huanacauri où ils devaient observer un jeune strict, se livrant à des cérémonies rituelles et à des danses.
Les prêtres leur remettaient leurs armes (frondes)
Ils participaient ensuite à une course placée sous le signe du faucon, réputé pour la rapidité de son vol et la noblesse de son attitude. Une fois parvenus à destination, ils s’emparaient des représentations d’animaux suivant leur rang d’arrivée : faucon, aigle, jaguar, colibri, vigogne, renard, serpent, crapaud….
Les premiers arrivés choisissaient les plus nobles, bien entendu.
Le lendemain, de farouches combats étaient organisés entre les jeunes gens divisés en 2 groupes, défenseurs et assaillants d’une cité. Pour prouver leur bravoure, ils mettaient tant d’ardeur que parfois les blessures étaient d’une gravité extrême.
Les jours suivants, diverses épreuves s’enchaînaient : tir à l’arc, épreuves d’endurance où ils devaient supporter stoïquement les coups , rester en sentinelles 10 nuits sans dormir, demeurer sans sourciller alors qu’on brandissait des massues et des torches devant eux…
A l’issue de ces cérémonies, les jeunes hommes étaient armés chevaliers. A genoux, ils recevaient les insignes de sang royal Au cours de cette cérémonie se déroulait le rite de la perforation du lobe durant laquelle l’Inca lui-même officiait à l’aide d’une aiguille d’or. Plus tard les trous étaient élargis pour recevoir es plots d’or de plus en plus imposants. Cette déformation singulière des lobes valut le surnom de OREJONES (oreillards) aux combattants de la noblesse.***
« LA DERNIÈRE PROPHÉTIE DES ANDES«
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